J’habite à moins de 60 kilomètres de la frontière italienne. Et depuis que j’ai décidé d’arrêter de consommer de la viande (pour des raisons de santé, mais aussi, et avant tout spirituelles), je me tourne de plus en plus vers le monde du végétal. Je cherche donc des solutions pour faire mes courses plus facilement, moins cher, tout en ayant un impératif de qualité.
Alors, ok, je me tourne avant tout vers le local. L’agriculture raisonnée et locale est un bon compromis pour réunir toutes ces exigences. Néanmoins, j’ai trouvé un autre moyen de remplir tous ces critères, et qui plus est, de passer un moment de détente absolue, loin des trépidations de la vie sur la French Riviera, haute en superficialité et du« m’as-tu vu » bling bling.
Allons faire un tour de l’autre côté de la frontière, là où nos voisins transalpins vivent au doux rythme des saisons et de la vie paisible…
Abondance de végétaux, couleurs, odeurs
Nous voilà rendus à Vintimille. Oui oui, pas besoin d’aller plus loin pour profiter au maximum de la dolce vita à l’italienne. Si vous souhaitez pousser un peu plus la découverte, faites une trentaine de kilomètres de plus et sortez à la sortie San Remo. Dans ces 2 villes, vous trouverez des marchés couverts sous une grande halle, à l’ancienne, et où vous trouverez pléthore de fruits et légumes de saison, de qualité exemplaire. Je vous propose des photos où vous pourrez mieux vous rendre compte de la disposition du marché de San Remo.
Lorsque je me rends à Vintimille, je vous ajoute quelques images également.
De la qualité avant tout !
Et oui, trouver des légumes de qualité devient un vrai challenge aujourd’hui, dans la mesure où il s’agit d’abord de trouver des produits issus d’une agriculture raisonnée, c’est-à-dire qui suit les rythmes des saisons, où les agriculteurs respectent des temps de repos de la terre (la fameuse jachère), et en ne bombardant pas automatiquement les plants d’insecticides, pesticides, et autres produits chimiques nocifs pour notre santé. On trouve donc, sur ces marchés italiens, des produits de saison, gorgés de soleil car ils proviennent, en grande partie, de Sicile où le rythme des saisons est en avance par rapport à notre région ; Les végétaux peuvent donc arriver à maturité de façon naturelle et se gorger en nutriments que nous absorberons de façon la plus assimilable qui soit.
J’ai remarqué également, que je peux très aisément conserver ces végétaux, près de 2 semaines dans mon cellier après les avoir achetés. Et oui, il n’y a pas de secret : ces produits n’ont pas été stockés dans des chambres froides pendant X jours avant d’arriver sur les étals. Ils sont donc remplis de vitalité et regorgent de minéraux et vitamines !
Un point sur le bio
Un point sur quelques idées reçues me parait ici fondamental. En tant que naturopathe, les gens pensent souvent que je ne consomme uniquement des produits issus de l’agriculture biologique.
Or, je vais peut-être en décevoir certains, mais non, je ne suis pas un ayatollah. Je suis avant tout un être humain qui aime profiter avant tout des bonnes choses de la vie, pour en tirer un maximum de plaisir. J’en parlais plus haut : je ne consomme plus de viande ni de volaille. Et sur ce point, je ne transige pas (avant tout pour des raisons spirituelles, puis de santé). Or, si j’évite au maximum de manger du gluten et des produits laitiers, je ne crache jamais sur une bonne pizza (sans produits carnés bien sûr) partagée avec des amis et dégustée dans des situations conviviales. Alors, pour la question du bio, je crois qu’il est primordial, avant tout, de consommer des fruits et légumes. Point.
L’exigence de bio ne doit pas être TOUJOURS remplie. Certes, les apports nutritionnels sont plus efficaces lorsqu’on se tourne vers le bio ou l’agriculture raisonnée. Cependant, je ne souhaite pas devenir esclave de mes courses, ni de mon assiette. Cette décision m’appartient et je ne l’impose à personne (chacun peut décider de s’astreindre à une hygiène de vie en cohésion avec ses valeurs et idées).
D’ailleurs, pour revenir à notre sujet des marchés italiens, je n’ai pas encore trouvé de producteur estampillé « agriculture biologique ». Il existe des stands où l’on peut se procurer des produits adjacents, tels que des graines, des pâtes, des sauces bio. En revanche, les fruits et légumes sont issus de l’agriculture raisonnée (ce qui est déjà excellent).
Quoi penser des extracteurs de jus
Ce sujet pourrait faire l'objet d'un article à lui seul. Néanmoins, je fais une parenthèse ici car le sujet du bio peut y être abordé.
La seule fois où je ne consomme QUE du bio est lorsque je me prépare un jus de légumes et/ou fruits à l’extracteur. L’extracteur est un moyen sûr de se faire une cure de vitamines et minéraux facilement. Donc je veux bien faire une cure de vitamines. Néanmoins si je peux éviter de faire une cure de pesticides et d’insecticides, cela m’arrange. Voilà pourquoi il ne passe que du bio dans mon extracteur !
Les produits italiens
Si, personnellement, je ne consomme pas de viande ni de produits laitiers je reconnais que la charcuterie et les fromages italiens sont succulents. Je vous poste quelques photos de stands types que l’on peut trouver sur ces marchés pour acheter ce type de produits locaux.
Pourquoi donc se priver d’aller passer une demi-journée en Italie alors que l’on peut très facilement remplir son frigo pour les 2 prochaines semaines ? Et si l’on a plus de temps, arrêtez-vous au bord de mer dans un des petits restaurants qui longent la côte, qui ne proposent que des produits frais et faits minute, pour absorber autant de soleil que possible et sentir l’air iodé, histoire de produire un peu de vitamine D en plus de toutes celles que vous absorberez pendant les 15 prochains jours !