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Fleur NaturO

L’équilibre acido-basique et ses répercussions sur notre système digestif


L’équilibre acido-basique. Voilà une notion très en vogue derrière laquelle se cache pourtant la clé de notre bonne santé. On ne dira jamais assez l’importance de cet équilibre dans le maintien de notre bonne santé.

Il faut savoir que les microbes, virus et champignons naissent spontanément en fonction de l’état de notre terrain, lié au changement de Ph (Potentiel Hydrogène). Allons plus loin : les dernières études montrent qu’aucun cas de cancer ne peut survivre en milieu alcalin, donc basique. Ainsi, tout milieu acide va contre la vie, ou est un « anti-biotique » !

Le système digestif est sans doute l’un des plus importants dans l’équilibre, ou l’homéostasie de notre corps. S’il est perturbé, alors nombre de ses autres fonctions (cognitives, motrices, sensorielles, neurologiques) s’en voient également perturbées. Pourquoi donc endurer des maladies chroniques, voire des pathologies auto-immunes si on sait qu’il suffit de mettre quelques règles simples en place dans notre vie afin de retrouver cette alcalinité ?

  • La dynamique acido-basique de l’organisme

C’est le docteur Catherine Kousmine qui, a cherché en premier à comprendre pourquoi dans les années 40 le taux de cancer augmente considérablement. Sa conclusion se porte en priorité vers la nourriture et les acides gras.

L’étude de l’équilibre acido-basique nous mène à considérer la dynamique entre la tendance acide et la tendance alcaline (qui est son contraire), au sein de l’organisme vivant.

Il est important de considérer que cet équilibre varie selon les organes, et l’activité de ceux-ci afin de comprendre comment l’organisme dans sa globalité parvient à équilibrer son Ph, étape après étape.

Ce Ph final est donc le reflet d’une adaptation constante de la vie aux conditions intérieures et extérieures du corps.

  • Que signifient les termes « acide », « basique », ou « alcalin » ?

On appelle Ph l’unité de mesure du degré d’acidité ou d’alcalinité d’une solution. Il est coutume de dire qu’un acide est un donneur de protons, alors qu’une base est un accepteur de protons ou un donneur d’électrons.

Plus simplement, le Ph est le chiffre mesurant le degré d’acidité ou d’alcalinité d’un liquide. Ce chiffre est compris entre 0 et 14 :

  • De 0 à 7, on parle d’acidité décroissante ;

  • Le chiffre 7 correspond à la neutralité ;

  • De 7 à 14, on parle d’alcalinité croissante.

Les liquides biologiques qui ont une valeur de Pf inférieure à 7 sont appelés des solutions « acides », et inversement, les liquides biologiques qui ont une valeur de Ph supérieure à 7 sont appelés des solutions « basiques » ou « alcalines ».

  • Le système digestif

Tout au long du tube digestif, les aliments sont transformés, déconstruits, pour ensuite être absorbés et assimilés par l’organisme. Ces processus chimiques de dégradation se font sous l’influence de sucs digestifs, qui vont imposer leur Ph spécifique au bol alimentaire, au cours de la digestion.

Par exemple, au niveau de l’estomac, le Ph est le plus bas (donc le plus acide) de tout le système digestif. Immédiatement après la traversée de l’estomac, le bol alimentaire, transformé en bouillie voit son acidité corrigée par les sécrétions de l’intestin grêle, de la vésicule biliaire et du pancréas, qui ont tous 3, des sucs digestifs alcalins. Enfin, le bol alimentaire redevient légèrement acide à la fin de l’intestin grêle, et au niveau de la 1ère partie du côlon (caecum). Enfin, à la fin du côlon, avant d’être expulsé par l’organisme sous forme de selles, le bol alimentaire reprend une valeur alcaline à la fin du côlon.

Toutes ces valeurs du Ph correspondent à une nécessité biologique. En effet, les valeurs acides trouvées au niveau de l’estomac permettent l’action de la pepsine stomacale qui casse les protéines en polypeptides.

Puis, au niveau du duodénum, la trypsine pancréatique transforme les polypeptides en acides aminés, la lipase pancréatique dégrade les graisses après que la bile les ait émulsionnées, et l’amylase pancréatique prend le relais de l’amylase salivaire dans la déconstruction des sucres (appelés glucides).

Pour autant, toutes ces enzymes ont besoin, pour agir correctement, d’évoluer dans un milieu alcalin.

Enfin, au niveau du côlon, les valeurs légèrement acides du Ph permettent le développement d’une flore bactérienne dite acidophile (c’est-à-dire qui aime l’acidité), d’une extrême importance. C’est grâce à cette flore que peut se terminer la digestion des sucres sous la forme d’une fermentation et des protéines sous la forme d’une putréfaction.

Si pour en segment donné, les conditions ne sont pas respectées, le travail des sucs digestifs sera amoindri, et le processus digestif sera incomplet. L’enchaînement des processus digestifs suivants s’en trouvera perturbé. Il est donc primordial que les différentes valeurs successives du Ph du tractus digestif soient respectées afin de permettre le bon fonctionnement de l’ensemble.

Il existe 2 types de flores intestinales qui peuvent se développer et devenir prédominantes au niveau du côlon. L’une a un caractère acide. C’est la flore normale qui doit exister de manière prédominante. L’autre est basophile, et ne doit pas devenir prédominante.

  • Conséquences pratiques

Il existe 2 types de flores intestinales qui peuvent se développer et devenir prédominantes au niveau du côlon. L’une a un caractère acide. C’est la flore normale qui doit exister de manière prédominante. L’autre est basophile, et ne doit pas devenir prédominante.

Si le milieu alimentaire reste trop acide au niveau du duodénum, la digestion des graisses, des sucres et des protéines sera incomplète. Leur décomposition se produit alors dans l’intestin grêle et dans le côlon, c’est-à-dire trop tard. Le processus de fermentation, normale, est alors remplacé par un processus de putréfaction anormal, responsable de constipation, de gaz et de ballonnements.

Les corps aromatiques qui donnent l’odeur nauséabonde des selles sont le reflet direct de l’importance de ces processus de putréfaction au niveau du côlon (notamment le côlon gauche descendant).

Ceux-ci produisent des ptomaïnes toxiques responsables d’une auto-intoxication. Le foie les neutralise, mais lorsqu’elles sont produites en abondance, le foie est surchargé de travail, et rapidement débordé. Celles-ci passent alors dans la circulation sanguine générale : la langue prend un aspect chargé qui témoigne de la surcharge du travail hépatique.

  • Les solutions pour équilibrer notre Ph

Afin d’éviter les phénomènes de putréfaction, une correction de l’alimentation est essentielle :

  • Eviter la consommation excessive de sucre blanc qui favorise la prolifération bactérienne pathogène au niveau de l’intestin, en particulier une flore colibacillaire ;

  • Eviter la consommation excessive de viande, principale responsable des putréfactions intestinales ;

  • Mâcher chaque bouchée 20 fois au minimum (les scientifiques préconisent 30 à 60 fois). La mastication est un des actes les plus importants du processus digestif. Si les protéines carnées ne sont pas correctement mastiquées, leurs restes mal digérés fournissent un milieu de culture favorable à la flore de putréfaction qui devient rapidement prépondérante ;

  • Augmenter nos rations de sucres lents et de fibres végétales. Ils constituent un excellent moyen de lutter contre les phénomènes de putréfaction intestinale ;

  • En cas de langue chargée et d’odeur particulièrement nauséabonde des selles, il est recommandé de pratiquer une hydrothérapie du côlon, afin d’évacuer rapidement la flore intestinale pathogène et de libérer le foie ;

  • Il est préconisé enfin d’alléger le repas du soir, ce qui soulage l’activité nocturne de détoxification du foie, et permet une élimination plus efficace de la surcharge toxinique.

En conclusion, je recommande l’utilisation d’un test de bandelettes urinaires sur lesquelles on fait pipi pour déterminer notre Ph. Ce test peut vous réserver en effet de grandes surprises !

Je poste bientôt un sujet sur l’influence de l’équilibre acido-basique sur les autres organes de régulation et d’élimination de notre corps.


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