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Fleur NaturO

10 FAUSSES IDÉES SUR UNE THÉRAPIE PAR L’HYPNOSE


Aujourd’hui, focus sur les 10 plus grandes fausses idées que j’entends régulièrement en consultation, et quoi en attendre. Je rappelle que, si évidemment, ma formation de base est orientée vers la naturopathie, aujourd’hui, j’axe mon travail vers l’hypnose et hypnose ericksonienne, alliée au rééquilibrage des neuromédiateurs par la nutrithérapie, et la nutrition.

Cette prise en charge globale, ou holistique, de la personne me permet de l’accompagner vers un mieux-être et un nouvel équilibre, synonyme de santé, bonheur et liberté.

Alors, voici, pour vous, 10 des plus grandes fausses idées avec lesquelles débarquent dans mon cabinet, et auxquelles je me fais un plaisir aujourd’hui d’apporter, de nouveau, des explications claires.

  1. Et si je ne suis pas réceptif à l’hypnose, ça marche quand même ?

Alors, ce sera juste parfait ! Vous passerez un agréable moment, tout en laissant faire cette partie cachée au plus profond de vous, et que l’on appelle si communément, l’inconscient. Ça tombe bien : c’est justement le but recherché !

L’état d’hypnose est un état naturel, dit « état modifié de conscience », dans lequel on est tous plongés, à un moment de la journée, notamment lorsqu’on est sur le point de se réveiller, ou bien, sur le point de s’endormir. Le retrouver ne dépend que de votre capacité à vous déconnecter de cet état de conscience permanente, pour entrer dans cet état simple, connu et naturel. En outre, il n’existe pas d’autre contre-indication que celle où la personne s’oppose à rentrer en transe… Dans ce cas, pourquoi consulter un hypno thérapeute ? Enfin, dites-moi, si c’est un état naturel et sans danger, pourquoi ne seriez-vous pas réceptif ?

2. C’est vous qui me faites… aller mieux, maigrir, arrêter de fumer, cesser de m’angoisser, cesser de compulser sur ma tablette de chocolat, etc.… ?

Lorsqu’une personne décide de consulter un hypno thérapeute, il a nécessairement un objectif derrière la tête : la poursuite d’un mieux-être, perdre du poids, cesser de compulser sur tel ou tel aliment, en finir avec des états d’anxiété peu propices à profiter du moment présent, etc.

Aussi, dans une thérapie par l’hypnose, le fonctionnement n’est, non pas, de poser une suprématie du thérapeute sur son patient, mais, bien au contraire, de permettre au patient de retrouver ses forces et son pouvoir pour se sortir lui-même de la situation nocive qu’il vit.

En d’autres termes, le thérapeute ne fait ABSOLUMENT rien. Il accompagne, guide, aide, mais ce n’est pas moi qui fait arrêter de fumer une personne ; ce n’est pas moi qui l’empêche de grignoter tout au long de la journée ; ce n’est pas moi qui l’apaise.

En revanche, par le biais de cet outil qu’est l’hypnose, j’aide le patient à retrouver son pouvoir pour se débarrasser seul de ses habitudes néfastes.

Par exemple, un thérapeute peut enseigner quelques 2 ou 3 techniques à son patient pour se plonger en état d’auto hypnose lorsque le besoin se fait sentir face à un trouble pour lequel il consulte resurgit.

Pour ma part, je fournis, la plupart du temps, voire dans la majorité des cas, un enregistrement audio de la séance d’hypnose réalisée au préalable en cabinet. Ceci permet à la personne de se plonger, seule, dans cet état d’hypnose, dès qu’elle en ressent le besoin, et de se connecter, ainsi, à son inconscient, afin de retrouver son propre pouvoir.

3. N’y a-t-il pas de risque de rechute ?

Oui, bien sûr ! Et c’est tant mieux ! C’est même bon signe !

Contrairement à ce que l’on peut penser, c’est un signe qui indique que l’on est sur le bon chemin. Cela prouve en effet que l’inconscient a bien compris ce qu’on lui demandait de faire, c’est-à-dire, se reprogrammer vers une auto guérison. Le fait qu’il résiste à obéir aux ordres, notamment en passant par une phase de rechute, signifie qu’il est déjà en train de se réparer et que le bout du tunnel n’est pas loin. Il s’agit donc de faire confiance à cette force inconsciente, et de persévérer pour bientôt voir les résultats positifs de la démarche !

Par exemple, des personnes que j’aide à se débarrasser de compulsions ou fringales alimentaires, peuvent cesser cette habitude de grignotage régulier du jour au lendemain, sans sentir de manque ni inconvénient, puis quelques semaines après, se retrouver devant le réfrigérateur à 2h du matin, réveillées par une fringale nocturne, avec le besoin et l’envie irrépressibles d’engloutir quelque chose. J’encourage alors cette démarche, d’autant plus que le patient reviendra, presqu’aussitôt, à un comportement sain, du fait qu’il se dégoûtera tout seul, en continuant à agir ainsi.

Alors, si vous êtes tentés de baisser les bras, car vous rechutez, je citerai les mots d’un grand thérapeute contemporain, Olivier Lockert : « L’échec n’existe pas, seul l’abandon existe ».

4. Mon fils se ronge les ongles : peut-il être aidé par une thérapie par l’hypnose ?

Ahhhh non non non, madame ! C’est totalement contrindiqué pour les enfants !

Enfin, réfléchissons un instant : nous avons dit que c’était un état naturel, n’est-ce-pas ? Dans ce cas, pourquoi un enfant, exemple même de la force de la nature, exprimant toute la vitalité qui soit, ne pourrait-il pas entrer en thérapie par l’hypnose ?

Alors, oui ! Évidemment, l’hypnose est particulièrement bien adaptée pour régler des troubles du comportement, général, alimentaire, émotionnel, chez les enfants, comme chez les adultes (chez lesquels se cachent d’ailleurs de très grands enfants). Et puis, d’ailleurs, ne dit-on pas souvent que les contes pour enfants sont souvent des histoires déguisées, servant à corriger des comportements, sur un plan inconscient, pour les enfants auxquels ils sont destinés ?

5. Et si je m’endors avec votre enregistrement sur les oreilles, ça fonctionne quand même ?

Ah non ! Pas du tout ! Tout le travail est fichu en l’air !

Bon, pensons-y une seconde : le sommeil est découpé en cycles, eux-mêmes divisés en phases : « sommeil léger, sommeil paradoxal, sommeil profond ». Chacune de ces phases dure environ entre 30 et 45 minutes. Donc, si, lorsque vous écoutez votre enregistrement quotidien d’autohypnose, vous vous assoupissez, voire vous endormez pour poursuivre ainsi votre nuit, vous entrez d’abord en phase de sommeil léger. Alors, certes, si vous n’avez pas « l’impression » d’entendre, vous écoutez pourtant tout de A à Z, sans en louper une miette. Et c’est d’autant mieux car votre inconscient « travaille » la nuit, pendant que vous dormez, sans pour autant vous en rendre compte également. Ainsi, pourquoi cela ne fonctionnerait-il pas, si vous préférez vous réserver ce moment de calme au moment du coucher ?

6. Mon médecin m’a dit que je ne pourrai jamais arrêter de vous consulter. Est-ce exact ?

Comptez-vous consulter un hypno thérapeute sans raison, sans objectif, sans envie ? Pourquoi, si vous avez fini par atteindre l’objectif fixé lors de notre première rencontre, voulez-vous consulter encore et encore ?

Lorsque vous avez un rhume, vous consultez votre médecin, qui vous fournit une ordonnance : les médicaments vous guérissent. Soit. Alors, une fois que vous êtes débarrassé de votre rhume, continuez-vous à consulter votre médecin ? Je crains que non…

7.L’hypnose ? Ah, ça ne fonctionnera pas sur moi ! Je ne suis pas faible et je ne me laisse pas manipuler facilement !

Ah bon ? Êtes-vous bien certain de ce que vous avancez ? Si je suis ce que vous dites, alors vous ne vous « endormez » jamais et donc, vous ne vous réveillez jamais non plus, n’est-ce pas ? En quoi la capacité à savoir se plonger dans un état de profond relâchement, et naturel de surcroît, fait de vous un être faible, et de plus, « manipulable » ?

D’autre part, si l’état d’hypnose est un état dans lequel vous êtes semi-conscient, ou, si vous préférez, semi-inconscient, alors, comment un thérapeute, ou bien même un individu lambda, parviendrait-il à vous faire faire ou faire dire des choses que vous ne souhaitez pas ?

En outre, dès qu’une suggestion serait à l’opposé de l’opinion, des croyances de la personne hypnotisée, elle sortirait immédiatement de son état d’hypnotique. Et puis, nous le répétons et pouvons même citer, le Dr Bernheim, célèbre hypno thérapeute dont Freud s’inspira au début du XXe siècle : « Le sommeil provoqué, dit-il, ne dépend pas de l’hypnotiseur, mais du sujet. C’est sa propre foi qui l’endort. Nul ne peut être hypnotisé contre son gré, s’il résiste à l’injonction... »

8. L’hypnose (ou l’hypnotisme) c’est de la magie…

Aujourd’hui l’hypnose est enseignée dans le milieu médical à des médecins, des anesthésistes, des infirmiers et aide soignants.

C’est une TECHNIQUE ! Elle s’apprend soit dans le cadre d’un stage, séminaire, ou bien dans certaines méthodes et livres spécialisés. Tout le monde peut apprendre par exemple à s’auto-hypnotiser. En quelques jours, on maîtrise la technique pour être autonome et le produire sur soi-même à volonté. C’est l’effet que je recherche notamment lorsque je fournis un enregistrement audio et mes patients et leur conseiller de l’écouter quotidiennement, afin de renforcer les bienfaits de la séance.

9. Je suis sous antidépresseurs, anxiolytiques, somnifères, antidouleurs, etc. … depuis des années : jamais l’hypnose ne m’aidera à m’en débarrasser !

Cette idée laisse à croire que l’hypnose peut soigner, n’est-ce pas ? Eh bien, non ! L’hypnose ne soigne pas.

C’est un état particulier de la conscience situé entre veille et sommeil. Or, un niveau de conscience altéré n’a jamais soigné quiconque.

En réalité, c’est la suggestion qui est associée à l’état d’hypnose qui peut déclencher un processus de mobilisation de ressources. Ces mêmes ressources étant « stockées » dans notre inconscient, peuvent être stimulées, réveillées sous l’action de la suggestion sous hypnose.

Nombreux sont les exemples de grands brûlés ou de personnes ayant subi une amputation, qui continuent de sentir les douleurs associées à leurs « membres fantômes », et qui parviennent à trouver un soulagement certain au-delà d’une quelconque administration médicamenteuse, résidant en la morphine, par la pratique simple de l’hypnose, ou plus précisément, de l’autohypnose.

10. Et si je ne me réveille pas, que se passe-t-il ? Que faites-vous ?

Pensez-vous réellement que vous dormez ? Non. En réalité, le terme d’hypnose vient du latin Hypnos, le Dieu du sommeil.

La seule comparaison s’arrête à un état physiologique qui lui ressemble (fermeture des paupières, respiration lente, …), mais qui n’en est rien. A la différence du sommeil physiologique, le sujet sous hypnose entend tout ce qu’on lui dit. Il peut parfaitement interrompre s’il le souhaite sa séance dès qu’il le souhaite.

Le terme de sommeil hypnotique n’est sans doute pas approprié et est la source de phantasme sur ce sujet. État particulier de la conscience me paraît être plus adapté.

Enfin, en conclusion, je dirai que les possibilités en hypnose sont tellement vastes qu'elles sont presque illimitées: Inhibitions, phobies, dépression, anxiété, peurs, stress et mal-être, insomnies, tics, timidité, migraine, douleurs diverses de nature chronique, motivation, préparation mentale des sportifs, problèmes sexuels, boulimie et anorexie, problèmes de peau, psoriasis, eczéma, prurit, zona, verrues, urticaire, allergies ponctuelles ou chroniques, asthme, hypertension artérielle, problèmes de poids, et bien sur le traitement rapide de toutes les dépendances (alcool, tabac, drogue, nourriture, jeu, achats ...).

Les possibilités sont nombreuses et cette liste n’est pas exhaustive.

Alors, qui veut retrouver son plein pouvoir ?

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