LA GESTION DES ÉMOTIONS: UNE DES BASES DU BONHEUR

Les émotions sont autant sources de plaisir que de souffrances, elles peuvent susciter la joie mais lorsqu'elles prennent des aspects négatifs, elles assombrissent nos vies.
La gestion des émotions ou la maîtrise de soi
Nous vivons dans une culture où les émotionsoccupent une place prépondérante. Il suffit parfois que certaines personnes, curieusement le plus souvent aux prises avec leurs émotions, qu'elles n'en ressentent plus pendant un moment pour qu'aussitôt elles se sentent « vides ».
Beaucoup de gens n'existent que par rapport à leurs émotionset en sont tristement les esclaves.
Il suffit de regarder nos films pour voir à quel point nous donnons de l'importance à nos émotions. Elles prennent une place exagérée et ce, au détriment de l'intelligence et de nombreux autres potentiels que nous a donnés la nature. Nous sommes « émotionnels » pour reprendre les termes d'un sage tibétain.
La gestion des émotions : la base du bonheur
Si nous ne maîtrisons pas nos émotions,ce sont elles qui nous dominent et nous pouvons facilement en devenir complètement esclaves. Toutefois il est sans doute encore plus malsain de refouler ses émotions : ce n'est pas là une saine maîtrise de soi qui rendra notre vie épanouissante et heureuse.
L'émotion est nécessaire, elle témoigne de la vie en nous, mais nous devons apprendre à la dompter. Car il y a une différence entre ressentir ou éprouver une émotion et être emporté par elle.
Lorsqu'une personne se laisse emporter par une émotion, elle ne fait rien d'autre que s'identifier aux pensées qui les génèrent. Elle ne fait alors plus qu'un avec ses émotions dont elle ne parvient pas à se détacher. Et comme on le dit souvent dans ces cas : « c'est plus fort que moi ».
En effet, l'émotion est plus forte que nous et nous entraîne loin de la réalité et d'un comportement adapté et constructif qui rendra notre vie bien plus épanouissante.
C'est bien une émotion mal maîtrisée qui fait perdre à l'étudiant ses moyens lors d'un examen, c'est bien la colère ou l'agressivité qui empêchera de trouver une issue heureuse à une situation particulière, l’ennui ou l’anxiété qui nous fera grignoter, voire compulser sur un aliment, alors que l’on sait qu’il est nous est nocif, etc. …
Je crois qu'il est inutile de multiplier les exemples tant nous avons tous été les acteurs ou les témoins de telles scènes.
L'émotion est une amie
L'émotionn'est pas une ennemie, bien au contraire. Elle est comme un cheval sauvage qui n'a pas été apprivoisé. Si nous voulons partager une complicité avec notre monture, si nous voulons aller en balade, jouer ensemble, nous devons d'abord faire en sorte que cet animal accepte d'être apprivoisé. Avec nos émotions, il en est de même. Nous devons être à la fois ferme, présent et ouvert, bienveillant.
Comment acquérir plus de stabilité face aux émotions
Le mot est lancé : « stabilité ». C'est justement le secret d'une saine et authentique maîtrise de soi et de ses émotions. Mais comment l'acquérir ?
D'abord par le développement de la concentration intérieure (ou attention focalisée). L’hypnose ericksonienne permet, à un niveau inconscient de reconnaître consciemment les situations, les moments, les temps où une émotion qui nous empêche d’être bien dans notre peau fait surface.
La concentration dans un premier temps va apporter plus de recul par rapport aux pensées et donc forcément par rapport aux émotions qui leur sont liées. Ainsi il sera plus facile de les comprendre et de les gérer. Cette démarche est indispensable car sans un minimum de recul, il est impossible de maîtriser ses émotions.
Cette pratique apportera non seulement plus de stabilité mais aussi plus de calme et de sérénité à la personne.
Ensuite, l’utilisation des Fleurs de Bach comme catalyseurs de ces émotions permet de renforcer la conscience de celles-ci et leur stabilisation.
En conclusion, rappelons-nous que nos émotions sont des aides pour nous améliorer tant qu’elles sont vécues dans la joie de l’âme et que celle-ci y trouve sa place, pour permettred'améliorer l'image de soi, de se libérer de culpabilité ou de peur latente.