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DU STRESS AU BURNOUT: QUELLES SOLUTIONS NATURELLES?


NB : J’ai pu produire cet article grâce à l’éclairage ostéopathique. Ma vision de naturopathe permet d’expliquer l’un des plus gros agents perturbateurs de l’organisme ayant une origine psychique : le stress.

Quand on pense stress, on pense surmenage et vie trépidante. Certes. Mais on oublie trop souvent que le stress se tapit bien souvent au plus profond de notre corps, là où on ne l'attend pas... Et avant d’avoir pu prendre 5 minutes pour respirer, on se rend compte qu’on ne sait déjà plus comment respirer…

  • L’impact du stress

Le psychisme a bon dos dans un grand nombre de troubles mal étiquetés et considérés comme psychosomatiques ou existentiels. Fatigue chronique, malaises divers inexpliqués, déprime, baisse des performances physiques et intellectuelles, état de stress sans raison apparente, inflammation et contractures musculaires, blocages vertébraux, tendinites, spasmes viscéraux résistant à tout traitement. Tous les symptômes d'un mal bien réel et insidieux, difficile à découvrir, tapi dans des zones profondes de notre corps et le plus souvent indolore.

Une des causes de ces problèmes est l'existence d'un parasitage organique produit par des microlésions tissulaires qui réalisent des foyers inflammatoires le plus souvent indolores appelées, selon les cas, " champs perturbateurs ", " foyers toxiques ", " épines irritatives ", " lésions ostéopathiques " ou " trouble postural ".

Ces lésions, si elles ne sont pas recherchées et éliminées rapidement, restent imprimées dans le tissu collagène, siège de la mémoire de notre corps, fragilisant une articulation, un organe, une glande ou l'ensemble du système nerveux hormonal et immunitaire.

Le système nerveux sympathique et les glandes surrénales constituant notre système de défense, soumis en permanence à un ministres, s'adaptent puis s'affaiblissent et finissent par s'épuiser.

Un simple trouble fonctionnel, non dépisté ou négligé, évolue inéluctablement vers l'aggravation et l'installation de lésions dégénératives locale(articulaires, musculaires, dentaires, viscérale) et d'un épuisement général du système nerveux.

  • Zoom sur l’inflammation silencieuse

Tout se passe au niveau microscopique cellulaire et échappe à notre attention jusqu'au moment où l'inflammation et la douleur nous alertent que quelque chose ne va pas. L’organisme humain, c’est de la physique, avec des phénomènes mécaniques (tel nerf est rattaché à telle vertèbre ou articulation, ce qui peut entraîner elle tension, etc.…), et de la chimie (tel nutriment apporté par l’alimentation apporte telle enzymes et permet la sécrétion d’une ou plusieurs hormones). Donc si l’on manque d’un type d’aliment ou si on se blesse un organe, le déséquilibre s’installe plus ou moins sur du long terme et avec une plus ou moins grande douleur.

Il faut savoir aussi que toute lésion tissulaire locale d'origine infectieuse, toxique ou physique, entraîne une diminution de la microcirculation au niveau des vaisseaux capillaires qui irriguent nos 60 000 milliards de cellules via un réseau dense de 50 000 km de vaisseaux dont le plus fin n'a que quelques microns de diamètre. Cette diminution de l'irrigation de nos cellules favorise l'installation d'une zone d'inflammation.

Si cette situation perdure, les cellules asphyxiées meurent, créant alors une zone de dégénérescence organique irréversible où les globules blancs, chargés de la défense immunitaire, ne peuvent y accéder du fait du blocage circulatoire.

Aussi, il est indispensable de faire pratiquer des bilans de dépistage approfondis et systématiques en cas de trouble chronique inflammatoire ou infectieux, de maladie à répétition, mais aussi à titre préventif primaire (avant l'apparition de toute maladie). Ces bilans devraient être effectués la vie durant tous les deux à trois ans, complémentairement aux bilans biologiques et cliniques classiques.

-> Les symptômes

- La " lésion vertébrale », crânienne ou viscérale constitue la cause première des troubles d'origine mécanique. Rappelons simplement que toute altération anatomique au niveau d'une articulation, d'un muscle ou d'un organe va provoquer une compression ou une irritation des filets nerveux sympathiques qui conduisent l'influx à tous les tissus du corps. Cette compression va hyper sensibiliser la zone qui sera plus fragile à toute sollicitation excessive de l'environnement (effort, chocs, froid, stress...).

Par ailleurs, toute zone ne fonctionnant pas normalement va soit s'atrophier, soit s'enraidir, perturbant l'équilibre général du corps des pieds à la tête, déclenchant des adaptations, nécessaires mais anormales, favorisant l'installation de douleurs locales ou à distance (exemple de certains maux de tête provenant d'une déformation du pied ou de déformation des pieds secondaires à un déséquilibre des muscles de l'œil).

-> Les zones les plus fréquemment retrouvées se situent :

1. au niveau vertébral, de l'occiput au coccyx (source de troubles importants de type dépressif),

2. déséquilibre du bassin (fausse jambe courte),

3. au niveau des os du crâne : importance des articulations des mâchoires, des sinus (zone réflexe d'une très grande importance), des yeux (défaut de convergence très fréquent et responsable de troubles de la posture), blocage de la première côte (vertiges, maux de tête, douleurs dans le bras...),

4. au niveau des viscères : ptoses, malpositions, brides et adhérences cicatricielles...

  • Les signes de stress

Toutes ces causes se comportent comme des zones parasites qui épuisent votre système nerveux. Ces champs perturbateurs peuvent provoquer :

- Fatigue chronique, baisse d'énergie, anxiété, état de stress sans cause apparente, manque de concentration, perte de mémoire anormale...

- Inflammations et / ou infections à répétition, au niveau de n'importe quelle zone, même située à distance.

- Douleurs et troubles inexpliqués articulaires, cutanés, certaines allergies...

- Blocage vertébral répétitif, sans cause traumatique...

  • Les chocs physiques sont à prendre au sérieux

Les traumatismes physiques sont responsables de 70 % des maux de dos mais aussi de nombreux malaises et maladies en rapport avec une perturbation de l'influx nerveux (blocage ou irritation). Par traumatisme il faut entendre tout choc direct (chute, accident) ou indirect (torsion, effort, mauvaise position prolongée...) qui dépasse les capacités d'absorption de notre corps provoquant des lésions organiques telles que contusion, élongation ou déchirure musculaire, entorse légère (foulure) ou grave, subluxation, luxation (déplacement important), fêlure ou fracture osseuse.

  • Les microtraumatismes

Ils sont trop négligés : parfois, les mauvaises positions de travail, les petits chocs ou mouvements répétitifs ont souvent des conséquences plus importantes que les grands. Pourquoi ? Tout simplement parce qu'on ne les prend pas suffisamment au sérieux et qu'on ne les soigne pas ou mal. Il ne faut pas minimiser les microtraumatismes professionnels, causes d'absentéismes et d'invalidité évitables groupés sous le nom de TMS (troubles musculo-squelettiques) si des mesures d'ergonomie étaient généralisées (position de travail correcte, sièges et outils adaptés, pauses régulières, rythmes de travail mieux contrôlé) port de ceintures de protection, etc.).

  • La grossesse et l’accouchement

La grossesse constitue une rude épreuve pour la région lombaire de la future maman, surchargée et déséquilibrée pendant neuf mois. Le port d'une ceinture de grossesse est fortement conseillé à partir du cinquième mois afin de réduire les tensions musculaires. L'accouchement peut constituer une source de stress vertébraux et plus particulièrement du bassin et de la colonne lombaire. Une vérification ostéopathique juste avant et juste après l'accouchement ou le retour de couches permettrait d'éviter bien des problèmes.

  • Autres facteurs de stress physique évitables

- Les mauvaises positions maintenues avec le corps penché en avant, en arrière ou encore en torsion (travail de bureau, informatique, jardinage, bricolage...) stressent les muscles et les disques intervertébraux et engendrent tôt ou tard des problèmes vertébraux.

- Les gestes répétitifs avec un matériel mal adapté entraînent des contractures musculaires douloureuses, des " tendinites " que seuls le repos, le changement de poste et des soins bien adaptés sont capables de résoudre.

- Les mauvais sièges de travail, les sièges de voiture mal conçus, sans contrefort lombaire, sont la cause du surmenage discal et musculaire, provoquant des contraintes mécaniques qui se traduisent par l'apparition de douleurs des vertèbres ou des jambes (sciatiques, cruralgies...).

- Enfin, le déséquilibre postural, secondaire à l'accumulation de plusieurs problèmes que votre corps est incapable de compenser (il n'est capable de compenser qu'un ou deux problèmes ; au-delà, ses capacités d'adaptations sont dépassées et des douleurs récidivantes ou chroniques apparaissent).

- Le lit défectueux : trop mou ou trop dur, peut, à lui seul, devenir une cause de stress, de douleur et de fatigue. Nous ne saurions trop conseiller l'acquisition ou le renouvellement d'un lit bien adapté à votre dos. Le conseil d'un spécialiste est indispensable pour vous aider à bien choisir.

  • Le surmenage, la sédentarité

Le surmenage, qu'il soit physique ou mental, épuise vos réserves nerveuses, diminue votre capacité de défense, vous expose à des problèmes mécaniques variés. Le moindre faux pas ou faux mouvement sera immédiatement sanctionné par un blocage articulaire (lumbago, dorsago, torticolis…), une entorse, une élongation ou une micro-déchirure musculaire.

Un mouvement répétitif dans une mauvaise position peut entraîner une inflammation musculaire, puis une tendinite ou une contracture désagréable, voire invalidante (notamment au niveau des épaules).

-> Quelques conseils pour prévenir le burnout

- Soignez vos dents :Causes fréquentes de douleurs inflammatoires à distance (arthrite, tendinite, spasmes des muscles lisses et des sphincters), de troubles généraux et nerveux, elles doivent faire l'objet de soins réguliers et de dépistage de lésions cachées d'autant plus dangereuses qu'elles sont le plus souvent muettes.

Tout au plus se manifestent-elles par une hypersensibilité aux aliments froids, une gêne à la mastication, des bruits anormaux à l'ouverture de la bouche, des grincements de dents la nuit, une usure anormale, un mauvais contact...

Une radiographie panoramique dentaire est souvent indispensable pour détecter des problème cachés (fragment de racine, kyste, granulome, des infections sous couronne (refaire les couronnes tous les dix ans). Sans oublier l'usure du dentier (qui doit être régulièrement rebasé). Pensez aussi au micro galvanisme qui résulte de l'existence de plusieurs métaux en bouche.

- Vérifiez vos yeux :L'œil et le pied constituent les deux capteurs qui permettent au cerveau d'adapter en permanence notre position corporelle dans l'espace. Chez 75 % de la population, l'équilibre de l'œil est imparfait et est susceptible de provoquer des troubles plus ou moins importants, souvent non expliqués (fatigue visuelle, difficulté de concentration, sensation de déséquilibre…).

- Entretenez os pieds,zone de contact au sol et de stabilité générale : Capteur premier du contact avec le sol, tels les pneus de notre automobile, leur parfait équilibrage conditionne notre " tenue de route ". Toute déformation du pied secondaire à une entorse, un affaissement progressif ou une rétraction des muscles et tendons aura des répercussions considérables sur l'ensemble du corps. La surveillance et les soins d'entretien des pieds constituent la base de l'équilibre biomécanique du corps humain.

- Surveillez les cicatrices aux effets insidieux : Les cicatrices chéloïdes (épaisses et collées) ou hypersensibles (suite d'opérations, infections, inflammations) peuvent perturber l'organisme de plusieurs manières : énergétique, nerveuse, métabolique. Après dépistage, elles peuvent être traitées par massage, acupuncture et laser infrarouge.

  • Du stress au burnout : il n’y a qu’un pas

Le terme de burnout n’est apparu que très récemment : depuis une petite dizaine d’années, tout au plus.

Auparavant, les médecins diagnostiquaient le burnout comme dépression. Aujourd’hui, le burnout peut avoir plusieurs origines : qu’il soit professionnel ou familial(la mère au foyer qui gère l’organisation familiale sur tous les fronts), ou les deux, les symptômes sont les mêmes : une fatigue généralisée, des troubles du sommeil malgré la fatigue, des inquiétudes qui se transforment progressivement en angoisses, pour aboutir en déprime, voire dépression. Éventuellement, cerise sur le gâteau, les maux de dos ou douleurs physiques sont des indicateurs de l’inflammation qui s’installe petit à petit : l’état physique est très souvent un indicateur que le corps en a tout simplement assez.

  • Quelles solutions ?

Parmi les solutions les plus efficaces, il y a d’abord l’arrêt total d’activité : prenez des vacances, imposez-les-vous !

Ensuite, la complémentation en vitamines et minéraux que le stress oxydatif surconsomme, paraît être un incontournable.

Enfin, des pratiques douces méditatives comme le Qi Qong, l’hypnose, ou la méditation olfactive grâce aux huiles essentielles permettent de se reconnecter à son intuition et de reposer le cerveau, ne serait-ce que 5 minutes par jour !

Dernier conseil : stop à la culpabilité : acceptez d’être imparfaits, et donc perfectibles pour lâcher la pression au quotidien !

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