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J'ai testé pour vous... Les Bains Dérivatifs


En naturopathie, l’hydrothérapie, ou usage de l’eau sous toutes ses formes, représente l’un des piliers majeurs de la pratique. Si, à mon cabinet, je n’ai pas (encore) de sauna, ni hammam, ni autre bain de bien-être, il m’arrive parfois de suggérer la pratique très simple à faire chez soi des bains dérivatifs.

LES BAINS DÉRIVATIFS: de quoi s’agit-il?

Les Bains Dérivatifs, késako? Tu prends un bain? Tu dérives? Mais tu dérives quoi? Tu dérives sur l’eau (comme le dériveur)?

Non, non. Détendez-vous. Nul besoin de baignoire ou autre récipient quel qu’il soit pour s’adonner à la pratique des bains dérivatifs. Vous pouvez le faire de chez vous ou sur votre lieu de travail, assis devant votre ordinateur comme je suis en train de le faire actuellement ou bien en faisant votre ménage, ou en vous adonnant à votre activité favorite, (tant que cela ne nécessite pas de transpirer comme une bouillotte, au risque de réchauffer vos bains dérivatifs trop rapidement ).

Et rassurez-vous, nous ne partons pas (encore) voguer sur l’eau avec notre petit catamaran dériveur. Rien à voir. Enfin presque pas. Je m’explique.

Il s’agit bien de dériver. Oui, mais quoi?

Vous savez toutes ces petites toxines, ces petits déchets qui s’incorporent dans nos cellules, nos fascias, nos tissus, nos muscles, nos membres, nos organes, nos… oui, oui partout!

Et ne venez pas me dire que vous menez une vie saine avec l’hygiène la plus parfaite qui soit! Vous n’en êtes pas moins un être humain, qui respire, qui bouge, qui pense, qui ressent des émotions??? Donc, vous savez quoi? Vous aussi vous avez des déchets infiltrés partout dans votre corps! Si cela n’est pas un xénobiotique identifié (c’est-à-dire un agent agressif qui provient de l’extérieur de vous), alors il s’agit sans doute de la pensée négative que vous avez eu ce matin dans les bouchons (”rooo, je vais encore arriver en retard au boulot et mon chef va encore me mettre la tête comme une pastèque!), qui vous a fait monter votre taux de cortisol provoquant une sensation de stress intense plus ou moins maîtrisé…)

Oui car nous n’avons pas besoin des gaz d’échappement quand nous marchons en ville, des pesticides dans nos légumes, des insecticides diffusés dans le champ d’à côté pour emmagasiner des toxines, involontairement. La seule action de notre pensée de manière négative sur un événement du quotidien qui nous touche suffit à bousculer notre homéostasie et à accumuler des déchets.

Donc, voilà LA méthode qui permet (entre autres choses) de nos débarrasser de ces toxines en les “dérivant” vers la sortie (je veux bien sûr parler de nos urines et nos selles: amis de la poésie, bonjour)

LES BAINS DÉRIVATIFS: pourquoi les utiliser?

Alors voilà. Je dis (enfin pas moi, mais France Guillain, auteure de la méthode) que cela nous permet d’évacuer tous les déchets et toxines accumulées dans nos vies d’êtres humains banaux, mais pas que!

Nombre d’avantages des bains dérivatifs sont mis en lumière par Madame Guillain dans son livre “La Méthode” et je choisis d”en citer quelques-uns ici qui me semblent être parmi les plus bénéfiques :

- Réduire l’inflammation que nous connaissons de par nos modes de vie occidentaux : En l’espace d’une cinquantaine d’année, la température corporelle moyenne est passée de 36.6°C à 37.6°C. Nous avons gagné 0.6°c en température, ce qui est énorme quand on pense que nos habitudes de vie ont aussi changé, provoquant de plus en plus d’inflammation interne : nous bougeons moins, nous sommes toujours dans des environnements confinés et surchauffés, nous vivons moins en extérieur, nous consommons de plus en plus de produits industrialisés (plats préparés, sauces déjà prêtes, substances modifiées, et j’en passe…) Tout ceci vise à renforcer petit à petit et sans que nous en ayons conscience, notre inflammation interne généralisée.

- Réduire l’oxydation de notre corps induite par cette inflammation permanente : le processus de vieillissement n’est certes pas, réversible. En revanche, il est possible de mieux en supporter les conséquences grâce à la libération du diencéphale (de notre cerveau) qui travaillera mieux sur un corps non enflammé et moins porteur de maladies.

- Accompagner le processus d’amincissement dans le cadre d’un régime (ou plutôt réglage alimentaire) : Nous avons tout en nous 3 types de graisses : les graisses jaunes et blanches dont nous n’avons pas forcément besoin, et les graisses brunes, disposées principalement autour de notre cerveaux et nos cellules nerveuses. Il s’agit d’inverser l’équilibre graisses jaunes et blanches contre des graisses brunes. Cette inversion implique de fait, l’activation bénéfique des graisses brunes qui nous protègent de la chaleur et du froid en régulant notre température interne.

- Avoir une plus belle peau : Réduction de l’acné, réduction des rides, un teint plus lumineux et éclatant, comme rajeuni : Pourquoi dépenser des fortunes dans des crèmes et soins visage qui seront ensuite, décriées dans les médias car des chercheurs auront retrouvé dedans des substances chimiques néfastes et dangereuses pour la santé?

- Régulation de la pression artérielle : Réduire l’inflammation générale permet aux vaisseaux de mieux se dilater et donc de mieux transporter le sang du cœur vers les organes.

- Cette meilleure fluidité permet donc aux vaisseaux sanguins de mieux se réparer et de se développer, ce qui peut être notamment utile pour les sportifs qui connaissent la nécessité d’avoir des muscles bien irrigués afin d’empêcher claquages, tendinites et/ou autres blessures musculaires invalidantes.

- Règle les problèmes de constipation : Par un effet réflexe sur le périnée, l’activation des graisses brunes permet de stimuler le péristaltisme (contraction du muscle intestinal)

- Les graisses brunes activent aussi nos défenses immunitaires. Par l’action sur nos ganglions, nous voilà mieux protéger des agressions bactériennes et virales de notre environnement.

- Rôle antidépresseur remarquable : Nous savons aujourd’hui que nos émotions sont reliées à notre tissu graisseux. Il s’agit de stimuler nos neurones par l’activation des graisses brunes tout en réduisant cette inflammation permanente qui, à terme, a grande tendance à irriter et fatiguer l’organisme.

Il existe encore pléthore de bienfaits décrits dans le livre de Marie-France Guillain, encore plus accentué si l’on s’astreint à un rééquilibrage alimentaire ayant pour base et pilier le fameux « Miam-ô-fruits ». Bien que faisant partie de la méthode à part entière et dans sa globalité, je choisis de ne pas en parler pour le moment, préférant vous faire part de mon expérience des bains uniquement.

Alors, vous me direz, une fois toutes ces bonnes raisons de les utiliser énumérées, pourquoi devrions-nous nous en passer ? Mais avant toute chose, comment suivre cette méthode de bains dérivatifs ?

LES BAINS DÉRIVATIFS: comment les utiliser?

Il s’agit, avant tout, de venir rafraîchir la zone du périnée qui permet, à elle seule, de réguler la température interne de tout le corps.

Rappelez-vous, vous avez déjà vu les « anciens »(ou des photos d’eux) se rafraîchir longuement cette zone le soir avant le coucher, par exemple, assis à califourchon au-dessus d’un bidet dont toutes les salles d’eau étaient autrefois équipées ?

Ou bien dans certains pays chauds, des hommes portent des « pagnes » sans sous-vêtements afin de garder cette zone la plus fraîche possible tout au long de la journée ?

Ok me direz-vous : vous n’allez pas forcément inspecter ce qui se cache sous ce pagne… Bon, alors, la méthode des bains dérivatifs adaptée à notre mode de vie est beaucoup plus simple : il s’agit de porter sur soi des compresses de gel que l’on peut refroidir en les plaçant une petite heure au congélateur ou dans la partie « freezer » de notre réfrigérateur.

Vous pouvez vous procurer ces poches de gel sur le site : www.yokool.fr. 4 poches suffisent pour débuter afin d’alterner les poches dès que l’une d’elle s’est réchauffée au contact de notre peau. Enrobée d’un linge ou d’un papier type sopalin, la poche se glisse aisément entre le sous-vêtement et la peau pour rafraîchir la zone du périnée, entre 15 et 30 minutes par jour. L’effet ressenti ne doit être ni gelé, ni douloureux. La fraîcheur est douce et abaisse délicatement la température du corps sans s’en rendre compte.

Je peux vous rassurer : moi qui suis une grande frileuse redoutable, je n’ai JAMAIS froid lorsque je les porte. Il suffit de se vêtir normalement, à l’aise dans nos vêtements chauds et de continuer nos activités à la maison, garnis de notre poche de gel qui travaille pour nous.

Un guide explicatif pour l’utilisation de ces poches est fourni avec celles-ci. Vous pouvez également vous procurer le livre de Marie-France Guillain sur sa méthode afin de mieux comprendre le mode de fonctionnement des graisses brunes et comment elles régulent l’ensemble des fonctions principales du corps lorsqu’elles sont activées.

MON EXPERIENCE PERSONNELLE

Alors, forte de tous ces arguments et bénéfices que ces poches de gel apportent selon Marie-France Guillain, et ayant des collègues et mies auxquelles les bains dérivatifs ont fait le plus grand bien, je me suis lancée dans la grande expérience du périnée rafraîchi !

Après m’être procurée 4 poches de gel Yokool, je m’empresse de leur trouver une boite (style Tupperware) pour les enfourner dans mon freezer. Le lendemain, j’en enroule une dans un sopalin et la place dans mon bas de sous-vêtement. Et ouuuuuuuh que c’est froid !

Ah oui je ne vous ai pas dit ! Je suis LA frileuse à toutes épreuves ! Bon alors oui c’est froid, mais je ne fais pas ma chochotte et finalement, cela devient vite supportable. Je continue de vaquer à mes occupations habituelles : je fais la vaisselle, je check mes mails, je passe mes coups de fils, etc. ¼ d’heure, après tout, ça passe très vite. Et oh, tout coup, je vais à la selle ;) Voilà le premier effet kisscool. Sympa J

Ah, et quelques 3 semaines plus tard, me voilà allégée de 2 kilos sans avoir changé quoi que ce soit de particulier dans mon alimentation ou mode de vie. Par la même occasion, je m’entends dire : « oh mais quelle belle peau ? Qu’as-tu fait ? » Et oui, je m’offre à présent le grand luxe de sortir de chez moi sans fond de teint. Aucunement besoin puisque mes anciennes cicatrices dues à des restes d’acné ou traces de cicatrices suite à un accident semblent se volatiliser elles aussi. Comment cela sera-t-il lorsque je soufflerai mes 50 ou 60 bougies ?

Ah, pour le moment, je capitalise cette jeunesse qui m’est offerte et en jouis pleinement.

Alors, l’inflammation dont j’étais sujette s’évapore-t-elle petit à petit ? Je l’espère. Dans tous les cas, je préfère encore utiliser l’astuce de la poche de gel rafraîchissante plutôt que de manger des pilules miracle pour tenter de perdre le dernier lobe d’oreille qui pèse si peu sur la balance…

Il n’y a rien d’invasif ni dangereux avec cette méthode. Juste quelques contre-indications pour les femmes enceintes ou les personnes ayant subi une intervention chirurgicale récente. Tout reste maîtrisé et sain.

Je recommande donc à tous d’essayer cette technique qui sait faire ses preuves, minimum une vingtaine de jours après le début de son utilisation.

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