Derrière l'insomnie se cachent souvent le stress et l'anxiété. L'hypnose peut nous aider à lâcher prise devant le flot des pensées parasites, apaiser nos angoisses et à retrouver un sommeil reposant.
Difficultés à s'endormir, réveils nocturnes ou trop précoces, sommeil peu réparateur : si l'insomnie peut se traduire de différentes façons, elle est souvent liée avec l'anxiété et les ruminations qui tiennent éveillé.
Et si l'hypnose ericksonienne pouvait y remédier ? Cette technique, utilisée dès le XIXe siècle sans que l'on en comprenne le mode d'action, a vu son statut changer avec le développement de l'imagerie cérébrale.
En 1999, il a ainsi été montré que sous hypnose, nous sommes dans un état de conscience particulier, différent de l'éveil et du sommeil : cet état sollicite des régions du cerveau impliquées dans la vue ou la motricité, mais il met aussi des zones en sourdine de la même manière qu'en état de sommeil ou dans des états végétatifs. Et ces dernières années, plusieurs études ont pointé du doigt les avantages de son utilisation pour réduire l'anxiété, et par conséquent, traiter l'insomnie.
Effet placebo
Au centre hospitalier de l'université de New York, des médecins ont ainsi testé les effets de l'hypnose sur 75 enfants et adolescents qui devaient régulièrement lutter pour trouver le sommeil, dont près de la moitié pour des raisons psychologiques. Ils ont appris aux jeunes à pratiquer l'autohypnose, en leur proposant plusieurs méthodes : s'imaginer visuellement dans un endroit apaisant, dans une salle de contrôle où l'on peut appuyer sur le bouton « sommeil », ou bien en train de se coucher et de tomber de sommeil, etc.
Et dans le mois qui suivait la dernière séance d'apprentissage, 90 % d'entre eux ont vu diminuer le temps nécessaire pour s'endormir. Sans surprise, d'autres études ont abouti à des résultats équivalents chez les adultes. Mais la plupart des études ne rendent compte que des bienfaits de l'hypnose, sans tester le fameux effet placebo, qui fait du bien par le simple fait que l'on y croit, ni élucider les mécanismes sous-jacents.
Sommeil amélioré
C'est ce qu'ont entrepris de faire récemment des chercheurs suisses de Zurich et Fribourg. Dans leur laboratoire, ils ont fait entendre à 70 jeunes femmes, séparées en deux groupes selon qu'elles étaient réceptives ou non à l'hypnose, soit un texte d'une dizaine de minutes conçu pour les endormir, soit un texte neutre. Pour avoir une mesure objective de leur sommeil, pendant la sieste de 90 minutes qui leur était proposée, ils ont alors enregistré l'activité électrique de leur cerveau.
Résultat, par rapport à l'écoute de texte neutre, il s'avère que l'hypnose diminue non seulement le temps mis à s'endormir, mais qu'elle augmente aussi d'environ 80 % la durée du sommeil à ondes lentes sans changer la durée des autres stades de sommeil. Le sommeil à ondes lentes ayant pour caractéristiques d'être réparateur, l'hypnose induit un sommeil de meilleure qualité. Mais attention, les expériences suisses ont révélé que l'hypnose n'agit qu'à condition d'y croire. Pis : chez les jeunes femmes qui s'avèrent peu réceptives, la quantité de sommeil à ondes lentes diminue ! N'allez pas en conclure pour autant que l'hypnose n'est qu'une affaire d'anticipation psychologique.
Car quand les chercheurs ont affirmé aux participantes qu'elles allaient dormir d'un sommeil plus profond ou au contraire plus léger, cela n'a rien changé aux résultats.
Et l’Hypnose Ericksonienne dans tout ça ?
En tant que discipline digne des thérapies brèves, dans la lignée de l’EMDR, DMOKA, et mère de la PNL, l’Hypnose Ericksonienne apporte sa pierre à l’édifice de la résolution pérenne et efficace des troubles du sommeil.
Un des outils essentiels que j’utilise est de rééquilibrer les neuromédiateurs en utilisant la nutrithérapie comme chef de file et en suivant quelques règles simples à mettre en place dans son alimentation.
La séance d’hypnose effectuée en cabinet est, elle, suivie d’une écoute à la maison, par la personne de la même séance d’hypnose enregistrée, pendant les 21 jours suivant la séance en cabinet. Ceci permet au corps de reprogrammer ses cellules qui se régénèrent toutes les 3 semaines, en indiquant à son inconscient des messages positifs de paix, sérénité et détente.
Ainsi, là où l’autohypnose peut souvent échouer car le patient ne sait pas où donner de la tête avec une marche à suivre un peu floue une fois seul à la maison, avec cette méthode, il retrouve autonomie et liberté en choisissant d’écouter sa séance d’hypnose quotidienne au moment où il le désire et voire même plus, lorsqu’il en éprouve le besoin (comme au moment du coucher par exemple).
Bilan gagnant-gagnant donc, pour l’hypnose ericksonienne qui parvient à bout des esprits agités, même les plus tourmentés pour revenir à un état d’être naturel.
2 à 3 séances suffisent : alors pourquoi hésiter ? Pour plus d’informations ou pour prendre rdv, un numéro : 0640396432.
A votre écoute,
Fleur.